La genèse

Entre les noms Dufilho et Bugatti, il existe un lien presque palpable, qui s’est tissé par la passion de plusieurs hommes.

C’est d’abord Jacques, le grand-oncle d’Antoine, qui eut la chance de collectionner des Bugatti. Cette passion immense fut transmise à son neveu et naturellement, comme on transmet un patrimoine génétique, le flambeau est passé à Antoine.

C’est en ayant conscience de ses racines qu’un homme peut grandir. Antoine Dufilho les connaît, ses racines, qui plongent dans l’art et dans la médecine. Son travail le prouve.

Enfant, Antoine Dufilho s’initie aux arts plastiques auprès de son grand-oncle comédien, peintre et sculpteur. Plus tard, des études de médecine lui ont permis de découvrir et disséquer la complexité de la biomécanique humaine.

Des études d’architecture l’ont ensuite mené vers une nouvelle approche de la sculpture, notamment vers le travail de l’ossature, qui une fois mise à nu dévoile une succession de plein et de vide, apportant légèreté et dynamisme à la forme générale.

Antoine Dufilho est autodidacte, il expérimente différentes techniques telles que le moulage et la soudure pour bâtir progressivement l’esthétique de son art autour de cet ADN qui le caractérise ; il commence à s’y consacrer pleinement en 2012.

Visions
cinétique

Son travail consiste à exposer une alternance de plein et de vide, matérialisant un squelette, décomposant les formes en strates successives. Un mouvement est créé par cette représentation séquencée.

C’est donc une vision cinétique d’un objetstatique que nous offre l’artiste, notamment grâce à la déambulation de son observateur, qui permet une interprétation différente en fonction de son point d’observation.

L’effet dynamique est accentué par une alternance de symétries et d’asymétries, provoquant un effet d’accélération ou de décélération.

NOURRIT PAR L’étude de l’architecture

Diplômé de l’école d’Architecture et de Paysage de Lille, il a pu concevoir et réaliser lui-même dans la campagne lilloise, à partir de containers maritimes, l’atelier dans lequel toutes ses œuvres sont créées.

C’est donc de façon logique qu’Antoine Dufilho se lança dans la conception et la réalisation de monuments comme le Chrysler Building et de symboles historiques comme la Tour Eiffel ou la Statue de la Liberté.

Une nouvelle étape

C’est donc bien une nouvelle étape pour Antoine Dufilho, qui s’est servi de sa passion pour l’automobile et de ses connaissances en architecture pour apprendre la sculpture, différentes techniques, pour mettre en pratique différents concepts, et plus globalement, découvrir son style.

Il souhaite à présent mettre en application ses travaux sur la représentation du mouvement et de la légèreté dans l’abstrait, qui permettra pour lui d’aller encore plus loin dans son art.